"No hay porvenir sin Marx. Sin la memoria y sin la herencia de Marx: en todo caso de un cierto Marx: de su genio, de al menos uno de sus espíritus. Pues ésta será nuestra hipótesis o más bien nuestra toma de partido: hay más de uno, debe haber más de uno." — Jacques Derrida

"Los hombres hacen su propia historia, pero no la hacen a su libre arbitrio, bajo circunstancias elegidas por ellos mismos, sino bajo aquellas circunstancias con que se encuentran directamente, que existen y les han sido legadas por el pasado. La tradición de todas las generaciones muertas oprime como una pesadilla el cerebro de los vivos. Y cuando éstos aparentan dedicarse precisamente a transformarse y a transformar las cosas, a crear algo nunca visto, en estas épocas de crisis revolucionaria es precisamente cuando conjuran temerosos en su auxilio los espíritus del pasado, toman prestados sus nombres, sus consignas de guerra, su ropaje, para, con este disfraz de vejez venerable y este lenguaje prestado, representar la nueva escena de la historia universal" Karl Marx

3/12/13

La transition au socialisme en Europe et aux Etats-Unis

  • Conférence prononcée le 14 octobre 2008, au Teatro Teresa Carreño, Sala José Félix Ribas de Caracas
Foto: Georges Labica
Georges Labica  |  Cher(e)s ami(e)s et camarades: A mon tour de remercier nos hôtes vénézuéliens de leur invitation et de leur accueil, comme toujours magnifiques. Avant tout, je vous prierais de m’excuser et de pardonner mon si mauvais espagnol. Mais j’ai pensé qu’il serait préférable pour vous d’écouter un espagnol fort médiocre plutôt qu’un français à peu près correct. Je confesserai qu’en prenant connaissance du thème qui m’avait été proposé pour la conférence de cette soirée, j’ai éprouvé deux surprises totalement opposées entre elles.

La première me donnait à penser que la question de la transition au socialisme était désormais une affaire réglée pour l’Europe comme pour les Etats-Unis, puisque, de toutes parts, on proclame que la fin des politiques néo-libérales et du règne du marché, donc peut-être du capitalisme est arrivée. « Retour de l’Etat », condamnation de la spéculation et de la « bulle financière », nationalisations et « moralisation », tels sont les slogans affichés aujourd’hui par les banquiers en faillite et les politiques qui les ont couverts. Un journaliste ne craignait pas de dire que Bush avait coiffé la casquette de Lénine et, dans son discours d’hier, votre Président lui donnait comiquement du « camarada ». Mais, trêve de plaisanterie.

Ma seconde surprise fut que le fait même de poser la question de cette transition était totalement dépourvu de sens, l’Europe comme les Etats-Unis se trouvant encore fort éloignés de tout changement radical.

Dès lors s’imposait de considérer deux types de réflexion, qu’il ne sera pas possible de développer dans un temps aussi bref que celui d’une conférence.

Quelles sont les raisons de cette apparente impossibilité ?

Je me bornerai à évoquer la nature du capitalisme mondialisé, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Sa spécificité tient à son caractère destructeur. Le temps n’est plus où Marx et Engels soulignaient, dans leur Manifeste, le rôle progressiste joué historiquement par la bourgeoisie, dans la liquidation du féodalisme et dans la révolution permanente des moyens de production. Et ce caractère destructeur n’épargne aucun domaine, du travail, de la santé, de l’environnement, de la démocratie, du social, du judiciaire ou de l’intellectuel et même du financier, le système, ainsi que nous le voyons actuellement, parvenant à se phagocyter lui-même. Un seul exemple : tout se passe comme s’il existait des « hommes en trop », sans emploi, sans papiers, exclus de toutes sortes ; et même des peuples, comme ceux de Palestine ou d’Irak, dont on souhaiterait se débarrasser comme s’il s’agissait d’ordures. Le « démocrate » Clinton ne déclarait-il pas que les Etats-Unis étaient « la seule nation nécessaire » ?

Le cynisme de l’idéologie de la guerre contre le terrorisme, qui s’est substituée à celle des Droits de l’Homme, dénoncée par sa propre hypocrisie, justifie, depuis le Patriot act adopté sur le prétexte des attentats du 11 septembre 2001 (qui n’ont donné lieu à aucune enquête officielle), dans tous les pays, des mesures dites « sécuritaires », qui, en fait, ne visent que la surveillance et la répression de toute forme de contestation, singulièrement populaire. L’Etat, organisateur de l’insécurité a fait de la peur, des peurs, concomitantes des destructions qu’il provoque lui-même, un moyen d’hégémonie, lui assurant le monopole de la violence. Ainsi, la guerre élevée au rang d’une politique et le terrorisme d’Etat redoublent une exploitation économique, portée à son paroxysme, et créatrice d’inégalités sans cesse accrues. L’impérialisme, sous leadership étatsunien, a mondialisé la violence.

Une situation de « servitude volontaire » en est la conséquence, aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. Elle est due à l’absence de toute perspective résolument anti-systémique, de la part de « gauches », syndicales comme politiques, ralliées au réformisme et à la gestion du capitalisme.

Partant, nous nous trouvons en présence de la situation la plus paradoxale qui soit. D’un côté, la crise démasque les rouages de la domination qui l’ont provoquée, qu’il s’agisse des actions criminelles des bourgeoisies au pouvoir ou de la gouvernance mondiale, que représentent ces véritables associations de malfaiteurs que sont le FMI, l’OMC, ou la BM. D’un autre côté, les masses souffrent encore de leur impuissance à s’emparer de l’opportunité qui leur est offerte de « changer le monde ». Or, l’occasion, en comparaison des précédentes crises, est tout à fait exceptionnelle, en ce qu’elle rend visible, au sens fort, le responsable, ou plutôt l’ennemi en personne, c’est-à-dire le mode de production capitaliste, parvenu au stade de la mondialisation. Un récent sondage, en France, faisait apparaître que telle était l’opinion de 65% des personnes interrogées. Ce qui revient à dire, pour parler clair, que, face aux incalculables désastres qui se préparent, la révolution est à l’ordre du jour.

Comme le disait José Marti: «En lo politico, lo real es lo que no se ve». Il nous appartient à nous, intellectuels engagés, si minime que soit notre pouvoir, de traverser les miroirs de tromperies et de mensonges, afin de nous faire les échos des luttes des travailleurs qui ne cessent de se multiplier et touchent aussi bien les exclus, en nombre croissant, que les couches moyennes, victimes, à leur tour, du système néo-libéral. Le refus, par exemple, de la prison capitaliste que représente la prétendue Union Européenne, exprimé par les peuples français, hollandais et irlandais, qui bloquèrent le processus d’intégration, lors du referendum sur la nouvelle constitution, témoigne de la possibilité de résistances, malgré la volonté de leurs bourgeoisies d’annuler ces scrutins. Je ne peux développer cette très importante affaire, je souhaite seulement attirer l’attention sur les armes dont nous disposons pour provoquer, impulser et aider la transition.

Sans qu’il soit nécessaire, pour cela, de recourir à la fantasmagorie d’un « socialisme du 21 ème siècle », ou de quelque « altermondialisme ». Notre boussole ne consiste pas non plus en la dénonciation de la fiction de « l’Empire » Elle demeure aujourd’hui comme hier la lutte de classes, à la fois internationale, avec les centaines de millions de travailleurs russes et chinois tombés sous l’ordre dominant, et nationale, tant il reste également vrai que chacun doit lutter dans son propre pays, en fonction de son histoire et du rapport des forces en présence. Ajoutons que la « Bête », comme disait ici même, il y a quelques années, Ramsay Clark, en évoquant l’impérialisme étatsunien, est doublement blessée, sur son propre territoire, où elle a donné la preuve de son incapacité face à la catastrophe, qui a frappé la Nouvelle-Orléans, et à l’extérieur, avec les guerres perdues d’Irak, d’Afghanistan et, par Israël interposé, du Liban. En dépit des bras cassés des gauches institutionnelles, syndicales et politiques, des mots d’ordre de portée mondiale, pourraient être avancés en faveur du démantèlement des bases militaires et des paradis fiscaux, de l’opposition à la marchandisation de l’eau, ou à la destruction des services publics, entre autres. Sans oublier que la fin de la propriété privée et la conquête du pouvoir par les travailleurs demeurent des tâches essentielles, et, avec elles, le recours à la violence émancipatrice, chaque fois qu’elle s’imposera.
http://labica.lahaine.org/

◆ El que busca, encuentra...

Todo lo sólido se desvanece en el aire; todo lo sagrado es profano, y los hombres, al fin, se ven forzados a considerar serenamente sus condiciones de existencia y sus relaciones recíprocasKarl Marx

Not@s sobre Marx, marxismo, socialismo y la Revolución 2.0

— Notas notables
Cecilia Feijoo: Apuntes sobre el Concepto de Revolución Burguesa en Karl Marx — Red Diario Digital
Moishe Postone: Il compito della teoria critica oggi: Ripensare la critica del capitalismo e dei suoi futuri — Blackblog Franco Senia
Pierre-Yves Quiviger: Marx ou l'élimination des inégalités par la révolution — Le Point
Hernán Ouviña: Indigenizar el marxismo — La Tinta
Emmanuel Laurentin: Les historiens américains et Karl Marx — France Culture
Adèle Van Reeth: Le Capital de Karl Marx: La fabrique de la plus-value — France Culture
Manuel Martínez Llaneza: Reproches a Marx acerca de El Capital (Bajo la égida de Friedrich Engels) — Rebelión
Victoria Herrera: Marx y la historia — Buzos
Alejandro F. Gutiérrez Carmona: La vigencia del pensamiento marxista — Alianza Tex
Víctor Arrogante: El Capital y las aspiraciones de la clase trabajadora — Nueva Tribuna
Mauricio Mejía: Karl Marx, el poeta de la mercancía — El Financiero
Emmanuel Laurentin: Karl Marx à Paris: 1843-1845 — France Culture
Jacinto Valdés-Dapena Vivanco: La teoría marxista del Che Guevara — Bohemia
Aldo Casas: El marxismo como herramienta para la lucha — La necesidad de la formación en la militancia — La Tinta
Evald Vasiliévich Iliénkov: La dialéctica de lo abstracto y lo concreto en El Capital de Marx — Templando el Acero
Vincent Présumey: Suivi des écrits de Karl Marx / 1837-1848 - Part I, Part II, Part III & Part IV — Mediapart
Roman Rosdolky: Marx ésotérique et Marx exotérique — Palim Psao
Lepotier: Marx, Marxisme, Cui bono? — Bella Ciao
Andrea Vitale: La critica di Pareto a Marx: una abborracciatura — Operai e Teoria
Annelie Buntenbach: Marx provides us with a glimpse behind the scenes of capitalism — Marx 200
Antoni Puig Solé: La Ley del Valor y la ecología en Marx — Lo que somos
Vladimiro Giacché: Note sui significati di "Libertà" nei Lineamenti di Filosofia del Diritto di Hegel — Il Comunista
Salvador López Arnal: Manuel Sacristán (1925-1985) como renovador de las tradiciones emancipatorias — Rebelión
Paúl Ravelo Cabrera: Marx, Derrida, el Gesto Político y la supercapitalización mundial — Scribb
Dino Greco: In difesa del marxismo — Sollevazione
Alberto Quiñónez: Arte, praxis y materialismo histórico — Rebelión
Josefina L. Martínez: Feminismo & Socialismo marxista - Eleanor Marx, la cuestión de la mujer y el socialismo — Rebelión
John Bellamy Foster: Marx y la fractura en el metabolismo universal de la naturaleza — Scribb
José Manuel Bermudo Ávila: Concepto de Praxis en el joven Marx — Scribb
Carlos Oliva Mendoza: Adolfo Sánchez Vázquez: ¿marxismo radical o crítica romántica? — InfoLibre
Bernardo Coronel: ¿El marxismo es una ciencia? — La Haine
Sylvain Rakotoarison: Le capitalisme selon Karl Marx — Agora Vox

— Notas y comentarios sobre El Capital
António Ferraz: Os 150 anos do livro ‘O Capital’, de Karl Marx — Correio do Minho
Horacio Tarcus: Traductores y editores de la “Biblia del Proletariado” - Parte I & Parte II — Memoria
Emmanuel Laurentin: Le Capital, toujours utile pour penser la question économique et sociale? — France Culture
J.M. González Lara: 150 años de El Capital — Vanguardia
Roberto Giardina: Il Capitale di Marx ha 150 anni — Italia Oggi
Alejandro Cifuentes: El Capital de Marx en el siglo XXI — Voz
Marcela Gutiérrez Bobadilla: El Capital, de Karl Marx, celebra 150 años de su edición en Londres — Notimex
Mario Robles Roberto Escorcia Romo: Algunas reflexiones sobre la vigencia e importancia del Tomo I de El Capital — Memoria
Antoni Puig Solé: El Capital de Marx celebra su 150° aniversario — Lo que Somos
Jorge Vilches: El Capital: el libro de nunca acabar — La Razón
Carla de Mello: A 150 años de El Capital, la monumental obra de Karl Marx — Juventud Socialista del Uruguay
Rodolfo Bueno: El Capital cumple 150 años — Rebelión
Diego Guerrero: El Capital de Marx y el capitalismo actual: 150 años más cerca — Público
José Sarrión Andaluz & Salvador López Arnal: Primera edición de El Capital de Karl Marx, la obra de una vida — Rebelión
Sebastián Zarricueta: El Capital de Karl Marx: 150 años — 80°
Marcello Musto: La durezza del 'Capitale' — Il Manifesto
Esteban Mercatante: El valor de El Capital de Karl Marx en el siglo XXI — Izquierda Diario
Michael Roberts: La desigualdad a 150 años de El Capital de Karl Marx — Izquierda Diario
Ricardo Bada: El Capital en sus 150 años — Nexos
Christoph Driessen: ¿Tenía Marx razón? Se cumplen 150 años de edición de El Capital — El Mundo
Juan Losa: La profecía de Marx cumple 150 años — Público
John Saldarriaga: El Capital, 150 años en el estante — El Colombiano
Katia Schaer: Il y a 150 ans, Karl Marx publiait ‘Le Capital’, écrit majeur du 20e siècle — RTS Culture
Manuel Bello Hernández: El Capital de Karl Marx, cumple 150 años de su primera edición — NotiMex
Ismaël Dupont: Marx et Engels: les vies extravagantes et chagrines des deux théoriciens du communisme! — Le Chiffon Rouge
Jérôme Skalski: Lire Le Capital, un appel au possible du XXIe siècle - L’Humanité
Sebastiano Isaia: Il Capitale secondo Vilfredo Pareto — Nostromo

— Notas y reportajes de actualidad
Román Casado: Marx, Engels, Beatles, ese es el ritmo de Vltava — Radio Praga
María Gómez De Montis: El Manifiesto Comunista nació en la Grand Place — Erasmus en Flandes
Enrique Semo: 1991: ¿Por qué se derrumbó la URSS? — Memoria
Michel Husson: Marx, un économiste du XIXe siècle? A propos de la biographie de Jonathan Sperber — A L’Encontre
César Rendueles: Todos los Marx que hay en Marx — El País
Alice Pairo: Karl Marx, Dubaï et House of cards: la Session de rattrapage — France Culture
Sebastián Raza: Marxismo cultural: una teoría conspirativa de la derecha — La República
Samuel Jaramillo: De nuevo Marx, pero un Marx Nuevo — Universidad Externado de Colombia
Sergio Abraham Méndez Moissen: Karl Marx: El capítulo XXIV de El Capital y el “descubrimiento” de América — La Izquierda Diario
Joseph Daher: El marxismo, la primavera árabe y el fundamentalismo islámico — Viento Sur
Francisco Jaime: Marxismo: ¿salvación a través de la revolución? — El Siglo de Torreón
Michel Husson: Marx, Piketty et Aghion sur la productivité — A l’encontre
Guido Fernández Parmo: El día que Marx vio The Matrix — Unión de Trabajadores de Prensa de Buenos Aires
Cest: Karl Marx y sus "Cuadernos de París" toman vida con ilustraciones de Maguma — El Periódico
Leopoldo Moscoso: 'Das Kapital': reloading... — Público
Laura "Xiwe" Santillan: La lucha mapuche, la autodeterminación y el marxismo — La Izquierda Diario
José de María Romero Barea: Hölderlin ha leído a Marx y no lo olvida — Revista de Letras
Ismaël Dupont: Marx et Engels: les vies extravagantes et chagrines des deux théoriciens du communisme! — Le Chiffon Rouge Morlai
Francisco Cabrillo: Cómo Marx cambió el curso de la historia — Expansión
El “Dragón Rojo”, en Manchester: Cierran el histórico pub donde Marx y Engels charlaban "entre copa y copa" — BigNews Tonight
Marc Sala: El capitalismo se come al bar donde Marx y Engels debatían sobre comunismo — El Español

— Notas sobre debates, entrevistas y eventos
Fabrizio Mejía Madrid: Conmemoran aniversario de la muerte de Lenin en Rusia — Proceso
Segundo Congreso Mundial sobre Marxismo tendrá lugar en Beijing — Xinhua
Debate entre Andrew Kliman & Fred Moseley — Tiempos Críticos
David McNally & Sue Ferguson: “Social Reproduction Beyond Intersectionality: An Interview” — Marxismo Crítico
Gustavo Hernández Sánchez: “Edward Palmer Thompson es un autor que sí supo dar un giro copernicano a los estudios marxistas” — Rebelión
Alberto Maldonado: Michael Heinrich en Bogotá: El Capital de Marx es el misil más terrible lanzado contra la burguesía — Palabras al Margen
Leonardo Cazes: En memoria de Itsván Mészáros — Rebelión (Publicada en O Globo)
Entrevista con István Mészáros realizada por la revista persa Naghd’ (Kritik), el 02-06-1998: “Para ir Más allá del Capital” — Marxismo Crítico
Rosa Nassif: “El Che no fue solo un hombre de acción sino un gran teórico marxista” Agencia de Informaciones Mercosur AIM
Entrevista a Juan Geymonat: Por un marxismo sin citas a Marx — Hemisferio Izquierdo
Juliana Gonçalves: "El Capital no es una biblia ni un libro de recetas", dice José Paulo Netto [Português ] — Brasil de Fato
Entrevista a Michael Heinrich: El Capital: una obra colosal “para desenmascarar un sistema completo de falsas percepciones” — Viento Sur
Alejandro Katz & Mariano Schuster: Marx ha vuelto: 150 años de El Capital. Entrevista a Horacio Tarcus — La Vanguardia
Salvador López Arnal: Entrevista a Gustavo Hernández Sánchez sobre "La tradición marxista y la encrucijada postmoderna" — Rebelión
Jorge L. Acanda: "Hace falta una lectura de Marx que hunda raíces en las fuentes originarias del pensamiento de Marx" — La Linea de Fuego

— Notas sobre Lenin y la Revolución de Octubre
Guillermo Almeyra: Qué fue la Revolución Rusa — La Jornada
Jorge Figueroa: Dos revoluciones que cambiaron el mundo y el arte — La Gaceta
Gilberto López y Rivas: La revolución socialista de 1917 y la cuestión nacional y colonial — La Jornada
Aldo Agosti: Repensar la Revolución Rusa — Memoria
Toni Negri: Lenin: Dalla teoria alla pratica — Euronomade
Entretien avec Tariq Ali: L’héritage de Vladimir Lénine — Contretemps
Andrea Catone: La Rivoluzione d’Ottobre e il Movimento Socialista Mondiale in una prospettiva storica — Marx XXI
Michael Löwy: De la Revolución de Octubre al Ecocomunismo del Siglo XXI — Herramienta
Serge Halimi: Il secolo di Lenin — Rifondazione Comunista
Víctor Arrogante: La Gran Revolución de octubre — El Plural
Luis Bilbao: El mundo a un siglo de la Revolución de Octubre — Rebelión
Samir Amin: La Revolución de Octubre cien años después — El Viejo Topo
Luis Fernando Valdés-López: Revolución rusa, 100 años después — Portaluz
Ester Kandel: El centenario de la Revolución de octubre — Kaos en la Red
Daniel Gaido: Come fare la rivoluzione senza prendere il potere...a luglio — PalermoGrad
Eugenio del Río: Repensando la experiencia soviética — Ctxt
Pablo Stancanelli: Presentación el Atlas de la Revolución rusa - Pan, paz, tierra... libertad — Le Monde Diplomatique
Gabriel Quirici: La Revolución Rusa desafió a la izquierda, al marxismo y al capitalismo [Audio] — Del Sol

— Notas sobre la película “El joven Karl Marx”, del cineasta haitiano Raoul Peck
Eduardo Mackenzie:"Le jeune Karl Marx ", le film le plus récent du réalisateur Raoul Peck vient de sortir en France — Dreuz
Minou Petrovski: Pourquoi Raoul Peck, cinéaste haïtien, s’intéresse-t-il à la jeunesse de Karl Marx en 2017? — HuffPost
Antônio Lima Jûnior: [Resenha] O jovem Karl Marx – Raoul Peck (2017) — Fundaçâo Dinarco Reis
La película "El joven Karl Marx" llegará a los cines en el 2017 — Amistad Hispano-Soviética
Boris Lefebvre: "Le jeune Karl Marx": de la rencontre avec Engels au Manifeste — Révolution Pernamente

— Notas sobre el maestro István Mészáros, recientemente fallecido
Matteo Bifone: Oltre Il Capitale. Verso una teoria della transizione, a cura di R. Mapelli — Materialismo Storico
Gabriel Vargas Lozano, Hillel Ticktin: István Mészáros: pensar la alienación y la crisis del capitalismo — SinPermiso
Carmen Bohórquez: István Mészáros, ahora y siempre — Red 58
István Mészáros: Reflexiones sobre la Nueva Internacional — Rebelión
Ricardo Antunes: Sobre "Más allá del capital", de István Mészáros — Herramienta
Francisco Farina: Hasta la Victoria: István Mészáros — Marcha
István Mészáros in memoriam : Capitalism and Ecological Destruction — Climate & Capitalism.us