16/6/16

Le peuple chez Marx, entre prolétariat et nation

Isabelle Garo 
Karl Marx
✆ R.K. Laxman 
La question du peuple chez Marx est une question complexe, en dépit des thèses tranchées qu’on lui prête volontiers sur ce sujet. Au premier abord en effet, on a tendance à penser que Marx construit la catégorie politique de prolétariat précisément contre la notion classique de peuple, trop englobante et surtout trop homogénéisante, qui gomme les conflits de classe. En ce sens, la notion de peuple serait illusoire, voire dangereusement illusionnante lorsqu’elle est politiquement instrumentalisée.

Pourtant, si Marx se défie bien de toute conception organique du peuple, il reprend le terme à plusieurs occasions et, en particulier, pour penser les luttes nationales de son temps, lorsqu’elles visent à conquérir l’indépendance contre des puissances colonisatrices. Il l’utilise également pour désigner les spécificités nationales, qui caractérisent les rapports de force sociaux et politiques toujours singuliers et que, selon lui, il faut toujours analyser dans un tel cadre national. Enfin, le terme de peuple désigne un certain type d’alliance de classes dans le cadre de conflits sociaux et politiques de grande ampleur. Lors de ces trois usages, le terme de « peuple » n’est jamais détaché par Marx de tout clivage social, bien au contraire. Il faut rappeler qu’il est, chez lui, directement hérité de la Révolution française et des œuvres politiques qui l’encadrent, de Rousseau jusqu’à Babeuf et Buonarroti : selon cette tradition, le terme de peuple désigne les groupes sociaux opposés à l’aristocratie, et il n’est pas le substantif indifférenciant que des usages postérieurs valoriseront.

Karl Marx y la Rebelión de los Cipayos en la India

La crueldad, como cualquier otra cosa, tiene también su moda, que cambia según el tiempo y el lugar
No se debe olvidar que, mientras las crueldades de los ingleses se relatan cómo actos de valor marcial, contados simple y brevemente, sin ahondar en desagradables pormenores, las atrocidades de los indígenas, aunque son espantosas, las exageran aun deliberadamente

Entre 1857-1858 ocurrió en la India un alzamiento contra la opresión inglesa que la historia denomino “La Rebelión de los Cipayos”, la misma tuvo una diversidad de causas políticas, sociales y económicas pero en esencia se trató de una revuelta en contra de la dominación militar del imperio ingles y de las prácticas comerciales y explotadoras de la poderosa Compañía Británica de la Indias Orientales. Para cumplir con su objetivo de dominación política y expoliación económica dicha compañía tenía a su disposición un ejército de soldados hindúes a los que llamaron “Cipayos” que según algunos escritores de la época llego a tener más de 200 mil integrantes, fueron comandados exclusivamente por oficiales militares ingleses y su función era la de mantener las políticas de explotación de recursos implantadas a sangre y fuego desde que los ingleses llegaron a la India en la década de 1750. El trabajo siguiente fue escrito el 4 de septiembre de 1857 por Karl Marx y publicado en el Nº 5119 del New-York Daily Tribune, de fecha 16 de septiembre de 1857