25/7/15

Le point d’origine de l’analyse marxiste

Karl Marx ✆ Kürşat Ünsal
Michel J. Cuny   |   Dans mon précédent article, ayant rangé sous la rubrique du matérialisme dialectique la mention faite, par Pierre Cot, de la division du travail, je vais m’arrêter ici, un instant, sur la problématique marxiste. Non sans avoir tout d’abord rappelé qu’en 1953, l’année même de la mort du meilleur disciple de Lénine, Pierre Cot a reçu le prix Staline pour la paix, distinction qui vaut, à travers lui, pour Jean Moulin. Deux mots, donc, sur l’articulation des deux matérialismes: dialectique (matière en mouvement) et historique (rapports de classe). Pourquoi la production est-elle nécessaire dans le contexte de la condition humaine telle que nous la connaissons ? C’est qu’il nous faut vivre. Vivre n’est pas une affaire aussi simple qu’il y paraît, même si nous avons tendance à ne pas prendre ce problème sous l’angle qui est d’abord le plus impérieux : répondre aux nécessités de notre survie au sens biologique le plus étroit.

Dans L’Idéologie allemande, Karl Marx et Friedrich Engels écrivaient:
«Or, pour vivre, il faut avant tout manger et boire, se loger, se vêtir et maintes choses encore. Le premier acte historique, c’est donc la création des moyens pour satisfaire ces besoins, la production de la vie matérielle elle-même. En vérité, c’est là un acte historique, une condition fondamentale de toute histoire que l’on doit aujourd’hui, tout comme il y a des millions d’années, remplir jour par jour, heure par heure, rien que pour maintenir les hommes en vie.» (Marx, Œuvres, III, La Pléiade, 1982, pages 1058-1059)

Última fase del capitalismo: Tanatocapitalismo

Todo lo que nos venga de arriba a abajo y nos incite a sustituir nuestra participación y nuestro protagonismo por el voto, está abocado a la frustración (que para muchos adquirirá la forma de “traición”). Tsipras es una tan inmejorable como patética muestra de ello
Son necesarios sujetos activos que generen democracia directa, democracia económica, democracia social, sin delegar la propia emancipación a otros

Andrés Piqueras   |   El avance del capitalismo alberga un consustancial proceso de automatización productiva, el cual entraña dos dramáticas consecuencias. Una es la sobreacumulación de capital (exceso de maquinaria o de tecnología en relación al valor, traducido en ganancia, que se genera). Esta es la clave de la inclinación recurrente de este sistema a la crisis. La otra implicación atañe a la disolución de la relación salarial, esto es, el agudo declive del empleo. Ante esta disyuntiva quedarían en principio dos caminos. Bien, bajo una intensa presión social, se reparte el trabajo al tiempo que se mantiene el salario; donde el salario directo (nómina) estaría cada vez más compensado por el indirecto (servicios sociales) y el diferido (pensiones de jubilación), a partir de una redistribución del valor agregado o de la riqueza social total generada (aquí tendría también cabida una renta básica universal). O bien se acelera la destrucción de empleo y la miseria general de la sociedad.